Il est possible d’espérer pouvoir régler seul ses propres difficultés, en pensant que le temps finira bien par atténuer la souffrance ou régler la situation ou la difficulté.
C’est lorsque cela ne fonctionne pas ou plus, que la douleur psychique apparaît et que peut s’installer le Mal-être ou le Mal de vivre.
Cette souffrance n’est pas à fuir, bien au contraire, elle est le symptôme, un message d’alerte de soi adressé à soi.
A cet instant , les ressentis, les émotions et les comportements qui se rattachent à la souffrance sont d’autant plus présents qu’est prégnant le manque de sens et la non compréhension de la cause première qui a mené à la souffrance.
La démarche thérapeutique introduit « l’Autre », le thérapeute, comme un tiers sécurisant et bienveillant entre SOI et sa souffrance.
Plus que tout, le thérapeute est là pour apporter une écoute active et attentive à l’ÊTRE pour accueillir son vécu et les ressentis qui s’y rattachent ,sans jugement ni parti-pris.
Venir en psychothérapie démontre que la lucidité advient, même si elle est encore en partie masquée par des peurs ( déception, révolte, honte, culpabilité, déni, etc…) et occultée par tout ce qui a été « inconsciemment » mis en place comme « béquilles » pour continuer de vivre sans trop souffrir, mais qui désormais n’est plus efficient.
Venir en psychothérapie, c’est vouloir mettre de la conscience et donner du sens sur ce qui n’a plus ou n’a pas encore de sens.
La souffrance est un symptôme, de l’intelligence à explorer pour aller mieux.
Rien n’est à jeter, tout est à comprendre.
Incomplets à la naissance, nous sommes tous des ÊTRES « UNIQUES » en devenir.
Vivre c’est faire expérience de vivre.
Chaque expérience de vie débouche sur un enseignement qui accroît notre compétence d’ÊTRE.
La psychothérapie est là pour favoriser cette rencontre avec SOI et sa propre pertinence et accroître cette compétence à ÊTRE et restaurer de l’apaisement.